A propos
Je suis une coach spirituelle, «a soul
listener». Depuis 30 ans, je fais des
recherches en matière de
développement personnel et spirituel.
Je dédie ma vie à l’accompagnement
de personnes en souffrance ou en
recherche. J’aime apporter ma
contribution à faire de ce monde un
meilleur endroit, avec de plus belles
relations, plus de respect et de
bienveillance.
Pour une question, pour une idée, ou
juste pour m'écrire un mail, cliquez sur
le logo ci-dessous:
La sauge
Cette
semaine,
comme
je
le
fais
toujours
avant
de
partir,
je
suis
allée
récolter
de
la
Sauge,
plante
de
guéri
-
son
par
excellence
des
Amérindiens
et
liée
à
l’énergie
féminine.
Ici
en
Californie,
sur
la
Terre
sacrée
des
Chumashs,
il
y
a
aussi
une
grande
sécheresse.
En
fait,
j’y
suis
retournée
parce
que
la
première
fois,
je
n’ai
trouvé
que
des
plantes
très
sèches.
Jeudi,
j’avais
décidé
d’y
retourner
seule,
et
d’une
manière
encore
plus
sacrée.
Il
me
fallait
chercher
avec
soin
des
pieds
qui
soient
suffisamment
en
bonne
santé
pour
réaliser
mes
bouquets
de
sauge.
Je
suis
allée
dans
un
sous-bois
que
je
connaissais
déjà
des
années
précédentes,
dans
lequel
les
arbres
laissent
suffisamment
passer
la
lumière
pour
que
la
sauge
puisse
pousser
avec
le
bon dosage de soleil et d’humidité pour qu’elle ne soit pas trop sèche.
J’ai
enjambé
des
buissons,
poussé
les
branches
des
oaks
trees,
des
chênes
qui
sont
vénéneux,
avec
mon
bâton,
en
faisant
attention
de
ne
pas
marcher
sur
un
serpent
à
sonnette.
J’ai
parlé
aux
serpents
comme
je
le
fais
souvent,
pour
qu’ils
restent
loin
de
mon
chemin.
Le
petit
chien
du
voisin
s’est
fait
piquer
il
y
a
quelques
jours,
et
là
j’étais
seule,
dans
un
endroit
sans
chemin,
au
milieu
de
nulle
part.
Enfin,
je
n’étais
pas
si
perdue,
j’imagine
que
«
Dieu
»
était
avec
moi.
Finalement,
j’ai
découvert
un
énorme
pied
de
sauge
qui,
lorsque
je
me
suis
approchée,
m’a
dit
:
«
Ah,
te
voilà
!
».
J’avais
l’impression
qu’elle
m’attendait.
Des
larmes
d’amour
me
sont
montées,
je
me
suis
laissée
faire
à
pleurer
avec
elle,
de
joie,
de
tristesse,
de
tout,
d’être, de ne pas être assez… Je crois que vous sentez ce que je veux dire.
Il
n’y
avait
qu’un
seul
pied
gigantesque
à
cet
endroit.
Les
Amérindiens
commencent
par
offrir
tradition
-
nellement
du
tabac
à
la
Terre,
et
remercient
toujours
la
plante
qu’ils
vont
ramasser.
Je
faisais
donc
comme
ils
m’ont
enseigné.
C’était
magnifique.
J’ai
dit
à
la
plante
:
«
Je
te
remercie
d’accepter
que
je
te
ra
-
masse
et
de
donner
ta
vie
pour
que
nous
fassions
des
cérémonies
en
France
avec
les
personnes
qui
par
-
ticipent
à
mes
retraites
et
mes
stages.
»
Donc,
je
lui
tapais
la
conversation,
et
à
un
moment,
elle
m’a
répondu
:
«
Mais
toi
aussi
tu
donnes
ta
vie
pour
aider
les
êtres
humains…
»
Wahoo
!
Je
n’avais
jamais
re
-
gardé
ma
vie
avec
cette
perspective.
Puis
j’ai
senti
que
j’étais
la
plante,
que
la
plante
était
moi,
que
nous
étions UNE. Je vous dirai davantage de mon histoire d’amour avec la Sauge pendant la retraite…
Je vous aime, Namasté mes Âmi-es
.
Magazine conscience Janvier 2023
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MARION-CATHERINE GRALL
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