De l’ego au divin : Mauvaise humeur ou espace divin ? Bonjour mes Âmi-e-s, Je me demande où vous êtes en lisant tous les articles de la Revue ce mois-ci. J’espère que vous avez passé un bon été et que vous êtes prêt-e-s pour une rentrée toute en Beauté*. Comme vous le savez, je démarre souvent à partir d’une situation personnelle pour écrire mes articles. Dernièrement, je me suis retrouvée coincée en lutte avec mon ego qui refuse de lâcher la critique, l’énervement, le mauvais caractère. Je suis certaine que vous connaissez la situation et que vous l’avez vécue à un moment ou un autre de votre vie, voire souvent… comme cela peut m’arriver. Alors que je le sais si bien, il est tellement plus agréable de puiser son humeur, de se connecter à son espace divin. Je pourrais me conforter en essayant de me convaincre ne pas avoir choisi cette situation, mais si je suis honnête avec moi-même, je sais parfaitement que, soit je la choisis délibérément, soit je l’attire inconsciemment, je la manifeste… Ce qui est certain, c’est que je ne suis jamais la victime d’une autre personne puisque j’ai suffisamment ouvert ma conscience pour savoir que tout ce qui vient dans ma vie, que ce soit agréable ou non, je l’ai créé, même si cela n’est pas plaisant à admettre. Alors pourquoi rester dans l’illusion de l’ego et ne pas sauter, comme je sauterais dans une piscine, dans l’Âmour Divin ? Pourquoi n’est-ce pas une réaction automatique puisque je sais que c’est la solution ? Heureusement tout à l’heure, j’ai eu une épiphanie. Un moment de pur bonheur d’être ici et maintenant, au milieu de la nature, au soleil, en prenant mon petit déjeuner. Quelle chance ! Pouvoir passer d’un état à un autre n’est pas une question de hasard. Je ne crois pas au hasard, je crois aux synchronicités, à la sérendipité, à la manifestation. Ce saut peut se pratiquer comme on peut s’entraîner à sauter, à courir… Être de bonne humeur, c’est savoir cultiver sa joie intérieure quelque soit la situation extérieure. C’est pouvoir vivre un état de grâce simplement parce que… Parce que rien de spécial, parce que la vie est un état de grâce, de joie, d’épiphanie, de savoir se dire « j’ai de la chance ». Comment ça vient ? Toujours le même chemin : chaque jour méditer, remercier, être en gratitude pour tout, pour les petits riens et les grands, admirer, bénir, chanter, louer, réaliser sa propre place dans le grand Tout… Ne vous y méprenez pas, si nous sommes dans une situation désagréable, c’est bien une chance ! Notre être supérieur nous offre encore l’occasion de guérir une blessure. Cherchez le cadeau caché ! Il y en a toujours un, même si nous pensons avoir déjà « dépassé » ce stade ! En fait non, il y a encore certainement un petit bout à guérir, à bénir, à chérir, à aimer. J’ai aussi envie de parler de l’auto-humour, de la dérision, de la bienveillance envers soi-même qui sont importantes dans toute situation d’évolution : « Eh oui ma chérie, encore un petit tour de manège pour guérir cette sacrée blessure, mais tu vas bien progresser. » C’est crucial d’aller toujours avec le sens de l’eau. Si je râle, je me fâche d’être encore dans cette posture, je vais freiner mon avancée. Alors je lâche tout ! Le chemin spirituel se pratique rarement par d’énormes sauts de prise de conscience, le plus souvent c’est par petites touches, petites marches. D’ailleurs, les personnes qui ont d’énormes prises de conscience en une seconde les vivent rarement facilement. C’est comme prendre un gros coup de foudre, ou d’électricité. Nous ne sommes pas encore formatés pour pouvoir tout vivre sur le plan divin en tant qu’êtres humains. Nous sommes faits pour évoluer en permanence et nous ne devons pas nous endormir dans notre état plus ou moins léthargique. Alors qu’il a dû stagner pendant bien longtemps, notre ADN est conçu pour se modifier, de plus en plus rapidement. Il porte en lui la capacité d’être activé de plus en plus facilement, fort, vite. Nous en ressentons le besoin, par exemple lorsque nous avons des sensations que rien ne va, pas d’énergie, pas de motivation, déprime… C’est le signe que notre être intérieur peut et veut en recevoir davantage. Une bonne connexion à notre génome divin, à notre être supérieur et nous revoilà reparti-e pour de nouvelles aventures ! C’est le cycle de la Vie. C’est la bonne période pour se motiver et réactiver son chemin. À la rentrée des classes, comme à la nouvelle année, nous aimons prendre de nouvelles directions, avoir de nouveaux projets. La créativité prend toujours sa source dans le Divin, cela nous donne l’opportunité de sortir de notre ego et de nous échapper de notre morosité. Que diriez-vous d’une petite séance de créativité, un tableau d’envies, avec des photos, des dessins, des cartes postales ? Un moment pour imaginer les prochains mois. Oui, ils seront divins si je le choisis ! Je vous souhaite une rentrée ma-gni-fi-que pleine de beaux projets, d’idées géniales, je vous souhaite d’entrer dans la manifestation de vos désirs les plus fous, les plus intimes, les plus irréalisables ! Mais ouiiii, Dieu n’a pas de limite ! À bientôt mes Âmi-e-s, je vous aime. Soyez béni-e-s.

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